Les méthodes pour arrêter de fumer

Un grand nombre d’individus pensent qu’il est difficile d’arrêter de fumer. Pourtant, plusieurs méthodes permettant de sortir du tabagisme existent bel et bien. Nous verrons les traitements médicamenteux qui existent pour arrêter de fumer comme par exemple la méthode du patch appelée aussi timbre transdermique, la bupropione, la varéniciline, et bien d’autres traitements pharmacologiques. Concernant les timbres transdermiques, notons qu’ils constituent des palliatifs nicotiniques vendus en pharmacie et sur ordonnance obligatoire pour les mineurs. Ils s’utilisent avec un timbre autocollant qui propage lentement la nicotine par la peau entrainant ainsi une réduction des impressions de manque chez le patient. Le traitement dure huit semaines environ. Quant au bupropione, il est autorisé aux Etats Unis comme psychotrope antidépresseur chez les patients qui ont une dépendance assez sévère. Le produit évite la consommation dans le sang de la noradrénaline et de la dopamine. En tant qu’amphétaminique, il est commercialisé depuis 2001 sous la marque Zyban pour permettre le sevrage à partir de 12 mois à compter du début du traitement. Ce médicament n’est délivré que sur ordonnance et requiert un suivi médical. En outre, nous pouvons citer la varéniciline qui est vendue en France depuis février 2007. Elle présente dans son utilisation une similarité avec le bupropione. En Europe, la varéniciline est commercialisée sous la marque champix et sous la marque chantis aux Etats Unis. Depuis 2010, la vareniciline fait l’objet d’un suivi de pharmacovigilance et n’est disponible que sur ordonnance délivrée par las agences sanitaires. Son efficacité se constate dans la réduction de l’intensité de l’envie de fumer en occupant les récepteurs nicotiniques situés dans le ceveau, ce qui réduit l’effet de la nicotine. Enfin, il existe au nombre des traitements médicamenteux un autre type de traitement que nous appelons traitements pharmacologiques : les gommes, les inhaleurs, les comprimés à sucer, etc. Ceux-ci sont des palliatifs n’ayant pas une efficacité supérieure à celle des timbres transdermiques.

Auprès des traitements médicamenteux, voyons à présent un autre type de traitement que nous pouvons appeler les remèdes non médicamenteux. Ce sont par exemple l’arrêt franc, la thérapie comportementale et cognitive, l’hypno thérapie, la méthode Allen Carr, l’Homéopathie, l’Acupuncture, l’Auriculothérapie, les formations psycocognitives, etc. Parlant de la méthode de l’arrêt franc, elle consiste à éteindre volontairement et sans contrainte une cigarette, être très motivé pour ne plus jamais fumer à nouveau. La thérapie comportementale et cognitive est une autre solution proposée par les spécialistes qui a l’avantage de permettre d’améliorer les résultats issus du traitement médicamenteux lors de la prise en charge médicale faite par un spécialiste. L’Hypno thérapie, aussi une autre méthode non médicamenteuse se déroule en mettant le patient sous hypnose pour lui appliquer une thérapie propre aux règles de l’hypnose. Ceci va agir en réduisant considérablement l’envie de fumer et en accroissant le désir d’arrêter de fumer. La méthode Allen Carr est basée sur la compréhension des mécanismes mentaux liés à la dépendance psychologique au tabac. Dans cette méthode, il ressort que la dépendance psychologique étant appréhendée, la dépendance comportementale ne fait plus obstacle à l’abstinence durable. L’Homéopathie, elle, se caractérise par le fait qu’elle est une méthode douce et lente car le fumeur doit s’investir de patience. La solution de l’homéopathie veut que le mal soit combattu par le mal et par l’utilisation de la substance active provoquant un phénomène de dépendance chez l’individu. Notons qu’elle ne provoque pas d’effets secondaires. Il y a aussi l’Acupuncture qui utilise des principes traditionnels chinois et qui consiste à placer des aiguilles à des endroits spécifiques du corps de l’individu. L’Auriculothérapie est une méthode dite thérapeutique et issue du domaine de la réflexothérapie. Elle se déroule en mettant des aiguilles stériles à usage unique à des endroits assez spécifiques de l’oreille. Ces points seront alors stimulés par des voies neurologiques qui vont entrainer la disparition des effets de manque.


Notons à la suite que malheureusement la prise en charge médicale dans le cadre de l’aide à l’arrêt du tabagisme comporte quatre principales restrictions. Dans un premier temps, le discours sanitaire relatif au sentiment identitaire du fumeur n’est pas toujours compris par un fumeur qui dépend de la cigarette, et cela malgré la compréhension et l’acceptation par les non fumeurs. Dans un second temps, l’échec des traitements car de nombreux fumeurs arrêtent les essais avant le terme de la durée prescrite du fait des effets secondaires qu’ils constatent durant le traitement auquel ils ont étés soumis. Troisièmement, les essais médicamenteux se sont avérés peu probants. Et enfin quatrièmement, c’est seulement à des périodes de sevrage que va se limiter la prise en charge. Alors que le plus grand nombre de récidives a lieu ultérieurement, ce qui n’est pas très favorable pour avoir de bons résultats.


Il existe une multitude de méthodes pour arrêter de fumer partant des méthodes médicamenteuses à celles non médicamenteuses. Chacune d’elles agit d’une manière spécifique sur l’organisme des fumeurs pour les amener à sortir de leur dépendance au tabac. Mais les nombreuses limites de ces méthodes ne facilitent pas vraiment une prise en charge pour une abstinence durable.