L’acupuncture pour arrêter de fumer

Le principe de l’acupuncture se base sur un rééquilibrage des énergies par l’utilisation d’aiguilles assez fines. Pour ce faire, les spécialistes de cette vieille méthode médicinale introduisent des aiguilles à des endroits du corps comme les organes ou les tissus. Concernant les points de l’organisme où le praticien de l’acupuncture peut planter les aiguilles, on peut citer le méridien de la vésicule biliaire, la main, le dessus de l’oreille et les ailles du nez. A propos de l’oreille, on peut placer un fil dans cet organe pendant une période variant de deux à trois semaines. Selon les acupuncteurs, les piqûres opérées entrainent une réduction véritable de l’envie de fumer. Car ces piqûres permettent l’activation des réseaux d’énergie. De plus, le fait de planter les aiguilles à ces endroits précis du corps permet un rééquilibrage de l’énergie vitale circulant dans l’organisme. La durée du traitement par l’acupuncture varie selon les personnes. Ainsi, sur certaines personnes, seulement deux séances sont suffisantes pour voir ses effets. Pour d’autres fumeurs par contre, il faut plus de séances pour voir l’efficacité de cette méthode dans le sevrage tabagique. A propos de l’efficacité de l’acupuncture, il convient de relativiser les choses. Car elle n’ôte pas totalement chez la personne souhaitant arrêter la cigarette le désir de fumer. Pour réussir son sevrage tabagique à l’aide de ce moyen, le patient doit faire preuve d’une certaine motivation. En clair, celui qui voudrait arrêter de consommer de la cigarette en utilisant cette méthode de médecine chinoise doit être déterminé à y parvenir. Par ailleurs, il convient de dire qu’à l’heure actuelle la pratique de l’acupuncture comme méthode pour arrêter de fumer n’est pas officiellement reconnue par les institutions médicales. Cependant, c’est une méthode de sevrage du tabac qui peut garantir aux sujets un état de relaxation et de bien-être véritable. Au niveau du coût d’un traitement par la méthode de l’acupuncture, il est estimé approximativement à 550 euros. Ce coût est évalué sur la base d’au moins dix séances sur une période de deux mois.

Si l’acupuncture se présente comme un bon palliatif aux méthodes traditionnelles en matière de sevrage tabagique, c’est à cause de ses nombreux avantages. D’abord, cette méthode de médecine chinoise donne des résultats assez rapidement. En effet, on estime que pour certains patients seulement deux séances sont suffisantes pour voir les effets de l’acupuncture. De nombreuses personnes qui ont utilisé cette technique pour arrêter de fumer laissent entendre qu’elle a été très déterminante dans leur processus de sevrage tabagique. Ce qui est remarquable c’est que l’acupuncture est facile à suivre comme traitement. Car elle n’impose pas trop de contraintes comme d’autres méthodes classiques. Ensuite, un autre avantage important de cette technique de médecine chinoise est le fait que l’on peut l’associer aux moyens traditionnels de sevrage tels que les patchs ou les timbres, les comprimés, les gommes et bien d’autres encore. En clair, le patient peut utiliser les autres méthodes de sevrage en plus de l’acupuncture pour plus d’efficacité. Cependant, il existe des limites à l’action de ce moyen de sevrage qui compromettent son utilisation massive par les personnes désirant arrêter la consommation de la cigarette. En effet, il a été prouvé que l’efficacité de l’acupuncture est relativement faible chez les patients qui ont une forte dépendance à la nicotine. Dans ce cas, il faut nécessairement apporter au patient une aide pharmacologique. De plus, il est possible qu’il ait une rechute du patient. Et cela même après plusieurs années. Ce qui entraine le prolongement du traitement par l’acupuncture puisque dans ce cas des séances supplémentaires sont indispensables.

Comme on le voit, même si l’acupuncture n’est pas officiellement reconnue par les experts de la santé, elle peut être d’une aide précieuse pour les fumeurs dans leur processus de sevrage. Pour la réussite de cette méthode, il est indispensable que le patient fasse preuve de motivation et qu’il soit suivi par un médecin. De plus, les spécialistes du ministère de la santé recommandent que le sujet soit suivi au plan psychologique.