Etant un état d’inhalation involontaire de fumée de tabac, le tabagisme passif touche surtout les personnes qui entourent des fumeurs. Le fait d’inhaler la fumée secondaire issue de la consommation du tabac par autrui cause des effets néfastes sur la santé de son voisin. Dans le cas de la consommation de la cigarette électronique, la question se pose sur le fait de vapoter et l’inhalation involontaire de l’entourage du vapoteur. Ainsi, après analyse, si la fumée dégagée par le tabac est quasiment gênante du fait de la forte odeur qu’elle dégage, la vapeur dégagée par l’e-cigarette est dans la plupart des cas inodore. Et même s’il y a de l’odeur, cela ne peut être que celle de la saveur artificielle contenue dans l’e-liquide. Dans le cas du vapotage et contrairement à la fumée dégagée par le tabac, la deuxième fumée et le nuage de fumée n’existent pas avec la cigarette electronique. En effet, la vapeur ainsi dégagée est immédiatement absorbée et dispersée dans l’air. Ce qui réduit convenablement à moins de faire disparaître les risques d’inhalation de fumée par l’entourage du vapoteur. Ceci s’est démontré par les résultats d’expériences qui ont prouvéqu’après exposition de la fumée de cigarette classique et de la vapeur de l’e-cigarette dans une pièce fermée d’un sujet d’expérience pendant 5 heures, 19 cigarettes ont été consommées. En outre, la concentration dans l’air des produits nocifs contenus dans la cigarette a été nettement supérieur à ceux contenu dans la cigarette electronique dont la vapeur a été dégagée en un minimum de temps.
L’inhalation involontaire de la vapeur
Cependant, dans l’inhalation involontaire de la vapeur par l’entourage d’un consommateur de cigarette électronique, la présence du propylène glycol soulève encore des questions chez les experts. En effet, même si le produit est utilisé dans la pharmacologie, dans l’industrie de l’hygiène et du cosmétique, le fait que ce produit est un irritant et utilisé surtout dans le traitement des maladies respiratoires comme la sinusite, suscite des remarques. Cependant, le fait que la fumée classique soit dangereuse, c’est par l’existence de deux éléments qui sont entre autre la nitrosamine et le monoxyde de carbone. Dans la vapeur de cigarette electronique, même avec la présence du propylène glycol, la présence de ces deux éléments est quasiment nulle. Mais dans tous les cas, force est de constater que les éléments contenus dans la vapeur de l’e-cigarette peut causer de l’épilepsie mais seulement lors d’une consommation en grande quantité. Le danger ne se situe donc pas dans l’inhalation passif du produit et l’inhalation involontaire de la vapeur ne devrait pas causer de risques de tabagisme passif chez l’entourage du consommateur. Les risques se situent surtout au niveau du vapoteur. De ce fait, la modération dans la consommation devrait toujours être de mise.
Les avis des experts
Pour les experts de l’OMS ou Organisation Mondiale de la Santé, les avis sur la consommation de la cigarette électronique sont encore partagés. Dans un premier temps, les opinions sont positives quant à la limitation de l’inhalation des produits nocifs dans le cas de la consommation de l’e-cigarette, que ce soit par l’entourage immédiat du consommateur ou par le vapoteur lui-même. Cependant, dans un deuxième avis, même si le vapotage ne produit pas de fumée nocive, en grande quantité cette vapeur est toujours dangereuse pour le consommateur. Et par effet, des milliers de produits toxiques peuvent toujours être aspirés par ce dernier. Dans ce cas, en évitant de respirer les traditionnelles fumées contenant de la nitrosamine et du monoxyde de carbone, le sujet et son entourage inhalent de fait de la vapeur chaude aromatisée ainsi que du propylène glycol. Et pour le cas des e-liquides contenant de la nicotine, l’aspiration de ce dernier devient logique chez le consommateur comme chez son entourage. Par ces faits, les experts de l’OMS ne se sont pas encore positionnés sur les dangers que pourraient représenter la cigarette électronique sur les vapoteurs et leurs entourages mais en tout cas, la limitation de la consommation est toujours de rigueur afin de prévenir les risques de maladies cancérigènes.